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Les stratégies d’adaptation des espèces à la nuit

Rédigé par Monica PICOT MANUEL, Co-Auteurs : Olivier BIOTEAU, Aurore DARDIER Voir descriptif détaillé

Les stratégies d’adaptation des espèces à la nuit

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Introduction

Il s’agit par le développement de ce projet pédagogique, de mener une opération de sensibilisation pour la protection des espèces animales nocturnes par la connaissance et observation de leur mode de vie, niche écologique, habitat, dangers et rôle écologique.

Le Projet

1. Introduction

Les animaux nocturnes sont souvent méconnus et cependant jouent un rôle principal dans l’équilibre des écosystèmes. Parce que la nuit est un monde inquiétant et obscur, ces animaux ont été souvent « laissés de côté », voir anéantis. Nous pouvons malheureusement trouver des nombreux exemples d’animaux qui ont été victimes des mythes et légendes :

-  les chouettes, considérées comme des oiseaux de mauvais augure, étaient autrefois clouées aux portes des granges ;

-  dans le monde occidental, même si l’homme se considère souvent
comme à la pointe en matière de technologies diverses, les chauves-souris sont encore perçues comme des animaux maléfiques qui suscitent une très grande peur, et une forte répulsion. Simplement par méconnaissance ! Animaux nocturnes, elles se sont forgées, comme beaucoup d’autres, une réputation particulière, et ont enflammé l’imagination des hommes (source : ONF)…

Outre le fait que ce soit des animaux « qui font peur », ils sont confrontés à une anthropisation croissante de leurs écosystèmes. La pollution lumineuse, l’utilisation d’insecticides dans une agriculture de plus en plus intensive, le trafic routier, la fréquentation touristique, ou la disparition ou transformation de leur habitat (grottes, forêt, prairies), constituent des menaces pour la survie de ces espèces.

Il s’agit par le développement de ce projet pédagogique, de mener une opération de sensibilisation pour la protection de ces espèces animales par la connaissance et observation de leur mode de vie, niche écologique, habitat, dangers et rôle écologique. En outre, nous pourrons mettre en pratique des mesures de protection accessibles aux enfants telles que la construction de nichoirs pour chauves-souris et chouettes, la plantation et entretien de haies et l’apprentissage de gestes simples et quotidiens qui bénéficient la préservation de ces espèces.

Bien que centré sur les mœurs des animaux nocturnes, ce projet vise plus généralement à faire découvrir « les mystères » de la nuit et tous les secrets de la nature nocturne qu’elle renferme, par exemple la vie nocturne des plantes.

2. Enjeux

2.1. Rôles et menaces de l’avifaune nocturne

Ce projet permettrait aux petits comme aux grands d’apprendre à mieux connaître ces oiseaux et petits mammifères en danger _ car souvent redoutés et mal-aimés par ignorance _ et pourtant si précieux…
En effet, nombreuses espèces nocturnes jouent un rôle clé dans la conservation de l’équilibre des écosystèmes. La préservation de ces espèces est donc nécessaire lorsqu’il s’agit de conserver la biodiversité.

Les chouettes et les hiboux sont des grands consommateurs de petits rongeurs et les chauves-souris (en France) se nourrissent uniquement d’insectes. Se situant au sommet de la pyramide alimentaire, ces animaux nocturnes régulent par exemple les populations de rats ou de moustiques. Malheureusement, bien des menaces pèsent sur ces indispensables prédateurs.

Quelles sont les principales menaces qui pèsent sur la faune nocturne ? Nous pourrions citer en premier lieu la pollution lumineuse : l’obscurité s’absente de nos milieux citadins et la vue des oiseaux nocturne baisse. En outre, l’éclairage nocturne fait disparaître des chauves-souris : alors que certaines chauves-souris tirent momentanément partie des concentrations d’insectes en chassant autour des éclairages, d’autres aux ailes larges, plus lentes, comptent sur l’obscurité pour se protéger de leurs prédateurs nocturnes. La présence des luminaires fait que les zones de pénombre, leurs lieux de chasse privilégiés, sont désertées par les insectes.

Parmi d’autres menaces, nous pouvons citer l’utilisation de pesticides (principale cause de disparition des chauves-souris et des hérissons), la modification du milieu (diminution des territoires de chasse et de gîtes pour chauves-souris et rapaces nocturnes), l’obturation ou destruction des cavités souterraines, la fréquentation du milieu souterrain, le traitement des charpentes ou la mortalité routière.

2.2. L’avifaune nocturne dans le Puy du Dôme

Dans le Puy du Dôme nous pourrions trouver, au crépuscule et/ou la nuit, les espèces suivantes (source : LPO Auvergne) :

-  Tyto alba (Effraie des clochers)

-  Aegolius funereus (Chouette de Tengmalm)

-  Asio otus (Hibou moyen-duc)

-  Asio flammeus (Hibou des marais)

-  Athene noctua (Chevêche d’Athéna ou Chouette chevêche)

-  Bubo bubo (Grand-duc d’Europe)

-  Otus scops (Petit-duc scops ou Hibou petit-duc)

-  Strix aluco (Chouette hulotte)

-  Caprimulgus europaeus (Engoulevent d’Europe)

-  Branta bernicla (Bernache cravant)

-  Alopochen aegyptiacus (Ouette d’Egypte)

-  Tadorna tadorna (Tadorne de Belon)

-  Netta rufina (Nette rousse)

Selon la liste d’espèces d’oiseaux menacées de la LPO d’Auvergne, sur la liste rouge et parmi les 25 espèces vulnérables et nicheuses on trouve le Hibou petit-duc et parmi les 15 espèces rares ou localisées le Grand-duc d’Europe et la Chouette de Tengmalm. Sur la liste orange, nous trouvons 43 espèces nicheuses parmi lesquelles, la Chouette chevêche figure parmi les 9 espèces en déclin et la Chouette hulotte et l’Effraie des clochers figurent comme des espèces à surveiller. (source : LPO-Auvergne).

Engoulevent d’Europe

2.3. Les mammifères nocturnes dans le Puy du Dôme

2.3.1. Chiroptères
Liste des espèces de chiroptères présentes en Auvergne dans le Puy-de-Dôme (toutes les espèces de chiroptères sont protégées en France) :

Rhinolophidés

-  Petit Rhinolophe (Rhinolophus hipposideros) *

-  Grand Rhinolophe (Rhinolophus ferrumequinum) *

-  Rhinolophe euryale (Rhinolophus euryale)

Vespertilionidés

-  Murin de Daubenton (Myotis daubentoni) *

-  Murin de Brandt (Myotis brandti) *

-  Murin à moustaches (Myotis mystacinus) *

-  Murin d’Alcathoe (Myotis alcathoe) *

-  Murin à oreilles échancrées (Myotis emarginatus) *

-  Murin de Natterer (Myotis nattereri) *

-  Murin de Bechstein (Myotis bechsteini) *

-  Grand Murin (Myotis myotis) *

-  Noctule commune (Nyctalus noctula)

-  Noctule de Leisler(Nyctalus leisleri)

-  Sérotine commune (Espetsicus serotinus)

-  Sérotine de Nilsson (Eptesicus nilssoni)

-  Sérotine bicolore (Vespertilio murinus)

-  Pipistrelle commune (Pipistrellus pipistrellus)

-  Pipistrelle de Kühl (Pipistrellus kuhli)

-  Pipistrelle de Nathusius (Pipistrellus nathusius)

-  Vesper de Savi (Hypsugo savii)

-  Oreillard roux (Plecotus auritus) *(Plecottus spp.)

-  Oreillard gris (Plecotus austriacus) *(Plecottus spp.)

-  Barbastelle (Barbastella barbastellus) *

-  Minioptère de Schreiber (Miniopterus schreibersi)

Minioptère de Schreibers

Au total, 26 espèces sont présentes en Auvergne dont 24 dans le Puys de Dôme et 11-12 espèces (*) répertoriées dans les anciennes cavités minières du Parc Naturel Régional de Livradois-Forez)

Dans la liste d’espèces déterminantes (inventaire ZNIEFF modernisé), la Liste Rouge Auvergne concernant les Mammifères, comprend une liste importante de chiroptères. Celle-ci a été constituée à partir de la base de données de l’association « Chauve-souris Auvergne ». Dans le contexte actuel de régression des Chiroptères, seules 4 espèces (Myotis daubentoni, Eptesicus serotinus, Pipistrellus kulhi, P. pipistrellus) ont été considérées comme non menacées sur les 28 actuellement connues en Auvergne.

- sont considérées « en danger » le Minioptère de Schreibers, Miniopterus schreibersi, et le Rhinolophe euryale, Rhinolophus euryale, car malgré une prospection permettant de les contacter, les effectifs ainsi que le nombre de sites connus sont extrêmement réduits.
- 6 espèces sont qualifiées « vulnérables » en raison de leurs faibles effectifs, d’une répartition réduite sur la région, et d’indices et sites de reproduction en très faible nombre.
- 6 espèces sont qualifiées « rares » en raison de leur faibles effectifs et de la dispersion importante au vu des indices de reproduction sur l’ensemble des zones prospectées.
- Enfin, 8 espèces ont été l’objet de trop peu de données, en raison de leur rareté ou de leur dispersion, pour pouvoir leur attribuer un statut défini, et sont qualifiées « indéterminées ».
Huit de ces espèces de Chiroptères sont inscrites à l’Annexe II de la Directive Habitats, et toutes le sont à l’annexe IV.
(Source :ONCFS)

Tableau

2.3.2. Autres espèces de mammifères

-  L’hérisson d’Europe (Erinaceus europaeus)

-  La belette (Mustela nivalis)

-  Le putois (Mustela putorius)

-  La martre (Martes martes)

-  Genette (Genetta genetta)

-  Le renard (Vulpes vulpes)

-  Le chat sauvage (Felis silvestris)

-  Muscardin (Muscardinus avellanarius)

-  Le campagnol des neiges (Chyonomis nivalis)

-  La musaraigne aquatique (Neomys fodiens)

Le Chat forestier Felis sylvestris, la Genette Genetta genetta, le Muscardin Muscardinus avellanarius et le Campagnol des neiges Chyonomis nivalis, avec des populations dispersées ou très localisées, sont classées « rares ». Le Putois Mustela putorius et la Musaraigne aquatique Neomys fodiens (qui figurent sur la liste rouge nationale), sont classées comme espèces patrimoniales déterminantes.

Campagnol des neiges

3.Recherches actuelles

Depuis quelques années, les chercheurs français ont commencé à s’intéresser de plus près aux chiroptères. De par leur mode de vie et caractéristiques très particulières, d’une part, et de par la rapide régression de ces populations d’autre part, ce groupe animal fait actuellement l’objet de nombreuses études. Les recherches actuelles portent sur leur biologie, par exemple l’analyse des ultrasons, qui est surtout utilisée aujourd’hui pour identifier les espèces lors d’inventaires (Barataud, 1999). Les critères sont la fréquence d’émission, l’évolution dans le temps de l’intensité et des fréquences, le rythme et la régularité de la séquence de cris.

Actuellement les chercheurs s’intéressent également à leur éthologie. Leur vie sociale s’avère assez complexe et dépend des espèces. Ces études se font grâce aux nouvelles technologies audiovisuelles qui permettent de les filmer à l’intérieur de leurs gîtes.

Etant donné les dangers qui menacent la survie des populations, les chercheurs se sont aussi intéressés aux causes de la régression de ces espèces : l’intoxication par les produits de traitements des charpentes (Arthur & Lemaire, 1999 ; Boireau, 2000), la pollution lumineuse (Arlettaz et al., 2000), les modifications du milieu (Penicaud, 2000 ; Piantanida, 1994) ou l’intensification de l’agriculture _ qui entraîne une diminution des population d’insectes par l’utilisation de intrants _ (Wickramasinghe et al., 2003).

Intrants les insecticides ne sont pas les seuls produits néfastes aux chauves-souris. Par exemple les herbicides contenant du glyphosate peuvent tuer certains insectes auxiliaires tels que les guêpes parasites, les chrysopes et les coccinelles. Une étude anglaise montre que les chauves-souris chassent plus sur les exploitations biologiques que sur les exploitations conventionnelles… De plus le nombre d’espèces y est plus nombreux.

Concernant maintenant la situation des populations de chauves-souris et les études et programmes de protection ayant lieu en Auvergne, l’association « Chauves-souris Auvergne » vient d’éditer un ouvrage récapitulatif ayant pour objectif principal de sensibiliser les acteurs incontournables de l’environnement et de la gestion des infrastructures les plus diverses (ouvrages routiers, ferroviaires, barrages, monuments historiques…) de la présence des chauves-souris et des différentes actions pouvant s’appliquer (Legrand et al., 2006).

Au sujet de l’avifaune auvergnate, le Comité d’Homologation Régional Auvergne pour la LPO Auvergne, vient d’éditer la « Liste de l’avifaune d’Auvergne » et la « Liste des espèces soumises à homologation en Auvergne, année 2007 », deux documents d’information et de synthèse (Trompat & le CHR Auvergne, 2006a ; Trompat & le CHR Auvergne, 2006b).

Pour ce qui est des rapaces nocturnes, plusieurs études sur les espèces les plus menacées ont été réalisées récemment. Ainsi, la Chevêche d’Athéna fait l’objet d’un programme de conservation dans l’Ouest lyonnais depuis 2000 (Tissier, 2005). De même, dans le département du Puy de Dôme le Grand-duc d’Europe fait l’objet d’un suivi depuis 2001 d’une partie de ses sites occupés où la population semble actuellement stable voire en augmentation (http://www.lpo-auvergne.org/).

4.Perspectives

Les perspectives de ce projet pédagogique rentrent dans le cadre des mesures à mettre en place pour favoriser la biodiversité et la protection de la nature en général. A titre d’exemple, nous citerons des mesures de protection pour les chauves-souris applicables dans le cadre de notre projet et favorisant également la conservation d’autres espèces nocturnes :

-  Eviter l’usage des pesticides

L’usage des pesticides se généralise en dehors de l’agriculture. Les particuliers, les jardiniers, les mairies en utilisent. Pourtant des alternatives existent :
- Variétés anciennes, locales ;
- Associations de plantes ;
- Luttes biologiques en privilégiant l’installation des prédateurs.
On peut aussi limiter l’utilisation des pesticides en consommant des produits biologiques. Dans notre économie de marché, la production est déterminée par la consommation. Consommer des produits biologiques même occasionnellement permet à des agriculteurs de produire proprement.

-  Gérer écologiquement un espace

Il est possible de participer à la préservation des espèces par la gestion d’un terrain, d’une ferme, d’un jardin ou d’un parc aussi petit soit-il :

- Laisser vieillir les arbres et laisser les arbres morts sur pied, enrichit l’entomofaune. De plus les creux et fissures des arbres servent de gîtes naturels aux chauves-souris ;

- Laisser pousser des « herbes folles », crée un lieu de vie pour les insectes : criquets, chenilles, papillons ;

- Composter tous les déchets organiques et déchets verts fournit nourriture et abri aux insectes, contrairement au feu, qui stérilise ;

- Maintenir et créer des zones humides, éviter de drainer, de canaliser, favorise de nombreux insectes. Les zones humides sont des territoires de chasse privilégiés pour les chauves-souris ;

- Supprimer les éclairages évite la destruction de centaines d’espèces d’insectes ;

- L’écorce décollée des vieux arbres abrite peut-être des Pipistrelles de nathusius…

-  Accueillir des chauves-souris chez soi

Certaines chauves-souris souffrent d’un manque de gîte. Ce sont surtout les chauves-souris cavernicoles.
Elles hibernent et se reproduisent naturellement dans les grottes. Mais ces milieux étant très dérangés et parfois détruits, elles s’installent dans les caves et les combles. Lorsque l’on habite dans un milieu favorable, on peut permettre l’accès à une partie de sa maison aux chauves-souris cavernicoles. Il suffit qu’elles aient un accès et que l’endroit soit peu dérangé. Les chauves-souris les plus exigeantes ont besoin d’accéder au gîte en vol. Le grand rhinolophe a besoin d’une ouverture de 15 par 60cm. Les chauves-souris cavernicoles susceptibles de s’installer chez vous sont :

- Le Grand et le Petit rhinolophe

- Le Grand et le Petit murin

- Le Vespertilion à oreilles échancrées

- Le Rhinolophe euryale

Précaution à prendre : Pour limiter la prédation, il faut éviter que la sortie soit accessible aux chats. Il faut également éviter que les chauves-souris aient à ramper à l’extérieur avant de s’envoler, pour limiter la prédation des rapaces nocturnes.

Les chauves-souris forestières ont besoin de cavités pour leur reproduction. Les nichoirs simulant une cavité d’arbre de 15cm de diamètre conviennent. Ils doivent être installés à plus de 3 mètres du sol. Un réseau de nichoirs permet d’accueillir des espèces qui changent souvent de gîte.

Ainsi, voici une première liste d’activités permettant de mieux connaître la faune nocturne et de sensibiliser les enfants à la protéger :

-  Une escapade dans la nuit

-  Mallette à chauves-souris

-  Fabrication de notre propre malle à chauves-souris

-  Repérer les animaux nocturnes…le jour

-  Fabrication de nichoirs pour chauves-souris

-  Fabrication de nichoirs pour la chouette effraie

-  Inventaire chiroptérologique à l’aide de détecteurs d’ultrasons

-  Les corridors biologiques : pourquoi et comment les prendre en compte ?


BIBLIOGRAPHIE

Arlettaz R., Godat S. & Meyer H. (2000) Competition for food by expanding pipistrelle bat populations (Pipistrellus pipistrellus) might contribute to the decline of lesser horseshoe bats (Rhinolophus hipposideros), Biological Conservation, 93 : 55-60. (Effet de la pollution lumineuse sur les populations de pipistrelles communes et de Petits rhinolophes).

Arthur L. & Lemaire M. (1999) Conseils pour les travaux et le traitement des charpentes In Arthur L. & Lemaire M. « Les chauves-souris maîtresses de la nuit. Description, mœurs, observation, protection » Ed. delachaux et niestlé, 265p.

Association Chauves-souris d’Auvergne, Présentation des espèces de chauves-souris, 79-82.

Barataud M. (1999) Ballades dans l’inaudible, Identification acoustique des chauves-souris de France, Ed. Sitelle, 51p. (CD Hétérodyne et expansion de temps + livret).

Boireau J. (2000) Un exemple d’application : le traitement préventif des combles d’une église finistérienne. Le traitements des charpentes : quelques info, L’Envol des chiros N°1 S.F.E.P.M.

Brunet P. (2003) Pollution lumineuse en Provence, état des lieux, prévention, Présentation générale par l’Association Nationale pour la Protection du Ciel Nocturne, PNR du Lubéron. 62p.

Legrand R., Bernard M. Bernard T., (2006) Recueil d’expériences : étudier, préserver les Chauves-souris en Auvergne autour des bâtiments, des souterrains, des ouvrages d’art et des milieux naturels. Conservatoire des Espaces et Paysages d’Auvergne, Chauve-Souris Auvergne, 128 p.

Penicaud P. (2000) Chauves-souris arboricoles en Bretagne (France) : typologie de 60 arbres-gîtes et éléments de l’écologie des espèces observées, Le Rhinolophe 14 : 37-68.

Piantanida A. (1994) Gestion sylvicole pour la protection des chiroptères, rapport d’étude Ministère de l’Environnement, Direction Générale de l’ONF, 43p.

Tissier D. (2005) La Chevêche d’Athéna : répartition et densité dans l’Ouest lyonnais en 2000 L’effraie, revue du CORA, 15 : 3-15.

Trompat A. & le CHR Auvergne (2006a) Liste de l’avifaune d’Auvergne au 1 Janvier 2006.

Trompat A. & le CHR Auvergne (2006b) Liste des espèces soumises à homologation en Auvergne année 2007.

Wickramasinghe L.P., Harris S., Jones G. & Vaughan N. (2003) Bat activity and species richness on organic and conventional farms : impact of agricultural intensification, Ecology, 40 : 984-993.

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